J'ai pas les yeux en face (...) Moi j'ai besoin d'espace
Hier, le vin chaud me brûlait et les lèvres et les doigts, et je tendais l'oreille sous la pluie pour entendre les mots de ce garçon qui me parlait du Costa Rica. J'ai fui la foule et le métro de l'Hôtel de Ville qui connaissait une queue jusqu'à la rue.
Ma rue avait des lumières et mes fenêtres abritaient des lumignons côté cour. Les immeubles d'en face étaient éteints.
Plus tôt, Yves m'avait fait rire en étant comme un gamin devant le nouvel orgue, et je ne sais pas, c'est stupide, mais le Boléro me semblait plus facile à jouer.
C'est les premières pages du Goncourt, une place pour Delerm récupérée avec le grand sourire de la dame qui me l'a tendue, des pages de l'agenda qui me font peur, un début de version - je suis toujours aussi hystérique dessus, d'ailleurs -, et de la fatigue. Je suis en retard, et peut-être que.